Sur un air... Dans ce ciel immense...

9 septembre 2005

Sur un air de musique calme, je me laisse aller à tourner la tête pour regarder, comme si souvent, vers cette fenêtre... Dans ce cadre de boiserie se profile un paysage qui ne peut que pousser l'être à méditer. Le ciel immense, dans un soleil déjà se couchant, se pare de teintes pastelles... D'abord du bleu vers les hauteurs qui bientôt se couvriront d'étoiles... Puis des orangés qui se mêlent avec la terre dans un horizon lointain. Si loin, je peux voir des nuages régnant sur la mer. Ce ciel si immense... si immense qu'il sort du cadre de cette fenêtre pour n'être que vue par les rêves... Un ciel qui s'étend plus loin que nos yeux ne pourront jamais voir. Sous ce ciel qui s'allonge à l'infini se succèdent milles et milles panoramas... Dans un envol solennel, l'esprit scrute toutes ces prairies, toutes ces rivieres qui serpentent en s'illuminant telles de l'or sous les rayons de soleil qui doucement s'atténuent. Cet esprit vole encore et encore pour suivre ce fil d'Arianne aquatique et lumineux. Puis les montagnes apparaissent pour laisser les contours des vallées se dessiner. Quelques nuages fins comme une brume légère sont tels des voiles pour jouer un jeu avec ce paysage de montagnes. Dissimulés puis se montrant de nouveau, les monts et plateaux se succèdent également. Plus haut, le ciel... toujours aussi immense devient la couverture d'ecarlate et d'écru du monde qui nous voit vivre... Puis les nuages se succèdent encore... D'un battement d'ailes, dans un battement de coeur, Les nuages semblent prendre de l'altitude puis deviennent moins présents. De nouveaux des prairies, des forêts aux clairieres Lumineuses et sereines. Puis les végétations se succèdent encore et encore et changent progressivement pour prendre de nouvelles formes, toujours plus variées, et toujours aussi belles. L'astre lunaire doucement prend sa force nocturne et ses couleurs argentées. Ce croissant devient alors le repere celeste de cet esprit qui vole encore et encore... Flotte dans l'air tel un epervier... Puis c'est alors que je m'approche, dans ce voyage, je m'approche et me pose... Près de toi. Et dans cet instant, je t'emmène voir. Le croissant brille à présent. Il brille. Près de toi, le ciel est toujours aussi immense, toujours dans ces teintes de bleu et d'écru.

Les paysages peuvent être nombreux... Ils peuvent être nombreux, mais le ciel est le même. Et parfois je me demande... Comment le regardes tu ce ciel ? Le croissant de lune prend il cette ampleur ? Comment les étoiles regardent t'elles cet astre cachant pudiquement une partie de son visage dans ce ciel immense... Immense... Si immense...